Projet cosmologik

Le projet « cosmologik » est une recherche sur les multiples représentations du monde dans les cultures. Qu’il soit chamane yekuana, féticheur dogon, mystique soufi, prêtre égyptien ou maya, philosophe présocratique, tous se posent parfois des questions analogues : D’où vient le monde ? A-t-il une forme ? Quelle est la place de l’Homme dans l’univers ? Ces questions donnent lieu à des descriptions et des représentations que le projet Cosmologik collecte et rend accessible (articles, livres, projets muséographiques).

Origines des sources du projet Cosmologik. rouge : traditions religieuses et mythologiques, vert : sciences (non occidentales), bleu (sciences en occident)

 

Cosmologik en chiffres
– 15 années de collectes de sources sur les représentations du monde
– Constitution d’une base de données : environ 1500 sources (textes et images)
– des « indices cosmologiques » correspondant à environ 200 peuples/cultures

Une approche pluridisciplinaire
Toutes les histoires de la cosmologie sont concernées : histoire des sciences en occident (des présocratiques aux théories contemporaines), histoire des sciences globale (Babylone, Egypte, Inde, Chine, Maya, etc.), histoire des religions (traditions écrites, monothéismes, religion asiatiques, etc.), histoire de l’anthropologie (micro-sociétés, traditions orales ou écrites de tous les continents).

Pourquoi faire ?
– intérêt pédagogique auprès du grand public (vulgarisation) : faire connaître des visions du mondes méconnues, anciennes, oubliées, disparues.  Trouver des médias adaptés au public (jeunesse ou adulte).
– intérêt scientifique : déterminer des types de mondes (systèmes du monde, mondes vécus, mondes religieux, mondes autochtones, mondes mythiques, mondes hybrides, monde dynamiques, ontologies, etc.). Faire émerger des thèmes cosmologiques : sphère, dôme céleste, nombre d’étages (terre et ciel), arbre ou montagne cosmique, système d’orientation basé sur le soleil, sur un espace amont/aval, haut/bas, etc. Recueillir/échanger des informations scientifiques avec des chercheurs. Apporter un regard transversal aux histoires des sciences (histoire des sciences, histoire des religions et anthropologie). Décloisonner les savoirs.
– Intérêt patrimonial : contribuer à préserver ce qui constitue un formidable patrimoine immatériel de l’humanité.
– Sortir d’un certain ethnocentrisme : L’imagination et la compréhension d’images de l’univers mythiques invitent à déplacer notre point de vue, à comprendre des systèmes de pensée lointains, à relativiser notre relation au monde.